Le concept phare de la Clinique Du Coureur® : le QSM.

Il s'agit de la Quantification du Stress Mécanique, un des concepts de La Clinique du Coureur®. Cette pensée se révèle être l’outil par excellence dans la prévention des blessures tissulaires d’origines non traumatiques à ce jour.

"Le corps s’adapte dans la mesure où le stress appliqué n’est pas plus grand que sa capacité d’adaptation."

Tout d'abord un petit rappel, le corps humain est composé de nombreux tissus : os, muscles, tendons, cartilages, nerfs… Tous ces tissus sont soumis à de nombreux stress mécaniques tout au long de la journée lors de la pratique sportive et de la vie quotidienne. Il s’appliquera alors différentes forces dites de tension, de compression ou de torsion.

Chaque individu possède une capacité maximale d’adaptation. Cette capacité correspond à la quantité maximale de stress mécanique que les tissus sont capable d’encaisser pour générer une adaptation. Au-delà de cette limite, la dégradation des tissus est plus importante que ce que le corps est capable de reconstruire. En accumulant les stimulations au-delà de cette limite, on ouvre grand la porte aux blessures par surutilisations (tendinopathie, périostites, fasciste plantaire, etc...).

Les contraintes que le corps subit concernent plusieurs domaines dont le plus important est la pratique sportive. Mais ne négligeons pas les contraintes liées aux activités sociales, familiales et même professionnelles qui sont donc à prendre en compte. C’est bien l’addition de tous ces paramètres qui vous permettra d’évaluer votre stress quotidien. Ceci est aussi à adapter à chacun du fait de nos différences propres en chaque individu.

Des facteurs psychologiques peuvent diminuer la tolérance des contraintes sur le corps et le rendre moins apte à guérir. À l’inverse, être actif, heureux et reposé facilite les adaptations du corps. Soyez à l’écoute de vos sensations et faites vous plaisir.

Pour s'y retrouver personnellement, il est important de se connaître et de faire confiance à notre ressenti du moment sur notre propre corps.

Cette machine organique va nous envoyer plusieurs indications lorsque la capacité maximale est franchie. La douleur est le signal le plus important il sera indispensable de noter sa venue aussi bien pendant qu’après l’effort et même le lendemain. Toute modification de symptômes sera à prendre en considération. La raideur matinale et le gonflement sont d’autres marqueurs indiquant que la capacité maximale a été atteinte et qu’il va falloir modifier ses paramètres d’entraînement ou opérer une phase de repos transitoire.

L’idéale est donc de stresser minimalement le corps, de façon très régulière pour favoriser les phénomènes d’adaptation. Il faudra éviter de franchir la capacité maximale d’adaptation. L’inactivité est elle aussi à éviter car elle devient source de désadaptation. Rester dans une zone mitoyenne de façon régulière permettra au corps d’augmenter sa tolérance ce qui autorisera une augmentation progressive des stimulation et donc de meilleures performances tout en se protégeant des blessures.

Pour les éviter, chaque nouvel effort doit être intégré progressivement (volume, intensité, surface, dénivelé, changement de chaussure, etc.) et adapté selon les ressentis après changement (douleur, gonflement, raideur matinal,...).

Vous trouverez un document PDF de la Clinique du Coureur® vous résumant cela.

Pour les anglophones, voici une vidéo expliquant le concept du QSM.

Nous pouvons aussi en discuter lors de nos séances de rééducation.

Bonne lecture.

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